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Comme une mule qui apporte une glace au soleil – Sarah Ladipo MANYIKA

Publié le

Le professeur Morayo Da Silva s'apprête à fêter son anniversaire, alors elle sort acheter des fleurs. Cette Mrs Dalloway nigériane porte fièrement ses soixante-quinze printemps et ses turbans aux mille couleurs, et aime par-dessus tout retrouver son petit monde dans les rues de Haight-Hashbury, San Francisco, sa ville de cœur depuis deux décennies. On croise ainsi Dawud, commerçant palestinien ; Mike, un policier apprenti-romancier ; Mme Wong, toujours un balai à la main ; Sunshine, la jeune voisine indienne qu'elle a prise sous son aile ; ou encore Rachel une jeune SDF fan de Grateful Dead... La vie des autres, elle l'expérimente aussi au gré des romans qui tapissent les murs de son appartement et dont les personnages dialoguent entre eux.

L'avis des Incorrigibles

Note sur 5 : * * * * *

Pourtant, la couverture est très jolie, graphique, de couleur bleue et jaune.

Pourtant, cela commençait bien «  Je vis dans un vieil immeuble. « Vieux mais solide », notre propriétaire l’affirme. Apparemment, le 500 Belgrave Avenue est si robuste qu’il a résisté au tremblement de terre de 1906. « Pas une seule fissure », dit encore notre propriétaire. De vous à moi, je ne parierais pas là-dessus si l’histoire devait se répéter. C’est pour cette raison que je vis au dernier étage, comme ça, si le bâtiment s’effondre, au moins, ils n’auront pas trop à creuser pour m’en extraire. »

Pourtant, elle est attachante Morayo Da Silva, professeur retraitée, alors âgée de 75 ans, qui porte des vêtements multicolores, qui aime la littérature, qui « invente » des fins plus optimiste des  livres qu’elle aime. Mais voilà, avec l’âge, elle part en vrille.

Pourtant, elle rencontre des personnes attachantes, aux vies disparates, qui donne envie aux lecteurs de les connaître mieux. Des pans de vie riches, mais en filigrane, trop courts. 

La  2ème partie de ce livre m’a laissé sur ma faim. Je n’ai pas retrouvé la désinvolture du début, trop convenu,  et bouquet final,  la fin qui ne ressemble à rien.

Mais ce n’est que mon avis.

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